Thödol

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À NOS AMIS


Ecouter des extraits de l'album

« À ceux pour qui la fin d’une civilisation n’est pas la fin du monde ;
À ceux qui voient l’insurrection comme une brèche, d’abord, dans le règne organisé de la bêtise, du mensonge et de la confusion ;
À ceux qui devinent, derrière l’épais brouillard de la crise, un théâtre d’opérations, des manœuvres, des stratégies – et donc la possibilité d’une contre-attaque ;
À ceux qui portent des coups ;
À ceux qui guettent le moment propice ;
À ceux qui cherchent des complices ;
À ceux qui désertent ;
À ceux qui tiennent bon ;
À ceux qui s’organisent ;
À ceux qui veulent construire une force révolutionnaire, révolutionnaire parce que sensible ;
Cette modeste contribution à l’intelligence de ce temps. »

Conception, mise en scène, choix de textes & adaptation - P.M.
Assistante - N.B.
Musique & son - L’Ensemble invisible
Guitare double manche, mégaphones, objets - T.B.
Claviers, voix - B.P.

Enregistré par F. en mai 2016 à V.-l.-N. dans le cadre de M.A.
Masterisé par A.L. au S. Studio à N.

Remerciements
Les éditions la Fabrique & l’Éclat, Le Comité Invisible, la Mauvaise Troupe, Dominique Répécaud, Nathalie Bonnafé, Anthony Laguerre, Foki, Anthony Buendia, Vincent Capes, Musique Action et MJC LilleBonne

Spectacle créé avec le soutien de
CCAM Scène Nationale de Vandœuvre, Région Alsace Champagne-ardene lorraine, la Ville de Maxéville dans le cadre du dispositif de résidence développé par le Conseil régional de lorraine

Textes issus de
À nos amis du Comité Invisible (avec l’aimable autorisation des éditions la Fabrique)
Et Constellations, trajectoires révolutionnaires du jeune 21ème siècle du collectif Mauvaise Troupe (avec l’aimable autorisation des édition l’Éclat)

THÖDOL 21/09/2017
THO033
40:47

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QUADRILATERE Volume 5


Ecouter des extraits de l'album / Listen to excerpts

Quatre musiciens créent chacun un morceau remixé successivement par les trois autres.
Four musicians each create a piece successively remixed by the three others.

Laurent ESTOPPEY - Saxophone, Laptop
Lionel MALRIC - Cymbalum, Tape Recorder, Electric Clavichord, PIANO,
Keyboards, Gamelan, Objects, Field recordings
Juanjose RIVAS - Hacked turntable, No input mixer, Amplified objects, Digital processes
Dragos TARA - Digital Audio Station, Objects, Field recordings

Compositions
Laurent ESTOPPEY, Lionel MALRIC, Juanjose RIVAS, Dragos TARA

Recorded in April/May 2017
Mastered by Andrew WEATHERS
Produced by Laurent ESTOPPEY
Associate production THÖDOL & ANIMA

Artwork & Pictures Nathalie Leroy Fiévée (Sons déchirés & excerpts from serie Sons 2)
Design Vincent CAPES

Chaque disque est un exemplaire unique avec un artwork original par Nathalie LEORY FIÉVÉE
Each CD is unique with an original artwork by Nathalia LEROY FIÉVÉE.


20/07/2017 - THO032
70 min.
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Guigou CHENEVIER - Le Batteur est le Meilleur Ami du Musicien


Ecouter des extraits / Listen to excerpts

« Le Batteur est le Meilleur Ami du Musicien ». Cette blague de musiciens constitue pour moi une déclaration d’intention en forme de pirouette. Une manière humoristique de dire que je considère mon rôle de batteur non pas seulement comme celui de « gardien du rythme », mais aussi comme celui de mélodiste et de compositeur. Ce n’est pas d’aujourd’hui que je pense ma place de batteur en ces termes. Déjà avec Étron Fou Leloublan, j’avais écrit plusieurs « chansons pour batterie », très différentes dans l’idée du fameux solo de batterie pendant lequel tout le monde va boire un coup au bar, tellement c’est chiant.
C’est pour suivre cette idée que j’ai créé « Les Batteries » en 1984, avec Charles Hayward & Rick Brown. Un trio de batteries avec lequel nous avons écrit de « petites pièces pour batterie ». C’est encore en suivant cette idée que j’ai commencé à me dire qu’il serait intéressant d’inverser les rôles. De partir d’une rythmique précise pour construire des morceaux de musique, et non, comme c’est le plus souvent le cas, que la batterie arrive au dernier stade de la composition. C’est ce que j’ai essayé de faire avec « Le Batteur est le Meilleur Ami du Musicien ». J’étais amusé et intrigué de voir comment chaque musicien tirerait parti de la « contrainte » que je lui imposerais, et je dois dire que le résultat dépasse largement mes espérances. 
J’ai enregistré 14 morceaux de batterie, que j’ai envoyés à 14 musiciens dans le monde, avec bien sûr la totale liberté pour chacun de ces musiciens d’intervenir musicalement sur la proposition faite de quelque manière que ce soit... en essayant de me fondre le plus possible dans chaque univers musical. Une manière aussi de rendre hommage à des musiciens que j’aime beaucoup. 3 des 14 musiciens ont abandonné le projet en cours de route, pour des raisons diverses. Dommage ! Reste 11 morceaux achevés, comme 11 cartes postales musicales envoyées par des amis du monde entier. Je remercie encore tous ceux qui se sont prêtés au jeu.
À la fin de ce disque, j’ai finalement décidé d’ajouter l’un des 3 morceaux de batterie resté « orphelin ». Certains s’amuseront peut-être à deviner à quel musicien je le destinais. Je propose à tout musicien prêt à relever le défi de s’emparer de cette proposition rythmique pour m’envoyer ensuite un morceau achevé. J’aurais peut-être ainsi un jour la matière pour un nouveau disque. « X » variations sur le même thème. Chers amis du batteur, à vous de jouer !
— Guigou Chenevier, le 17 Avril 2003

Momo ROSSEL - violon, accordéon, mandoline
Shirley HOFFMAN - Tuba,  voix
Rick BROWN - claviers, séquenceur, boîte à rythme, percussions, claps
HACO - voix, électronique, effets
Jean DERÔME -  jeu de colliers, cloches à vache, ventilateur portatif, 3 guimbardes, appeau à oie modifié, appeau à grive, bloc de bois, trompinette basse, grelots de cariole, hochets, 2 piccolos, Gauthier 2002, sh-3A &  Casio VL-Tone
Sue GARNER - basse, guiatre, voix, traitement électronique
Kenji ITOKEN - cloches, glosckenspiel, xylophone, mélodica, SH101
Nick DIDKOVSKY - guitare, basse
Kevin NORTON - vibraphone, marimba, cymbales, triangles
Hans BUHRS - voix, effets
Lars HOLLMER - accordéon, claviers, piano, mélodica
Jonathan THOMAS - casio et casseroles
Guigou Chenevier - batterie & percussions

Enregistré par François Dietz en septembre 2002 au studio du CCAM à Vandœuvre-les-Nancy
Graphisme original | Sophie Jausserand
Version 2017 | Vincent Capes
Disque initialement paru chez In-Poly-Son | Inouï Productions

14/04/2017
THO031
40:04

HACKACOMB


Ecouter un extrait de l'album / Listen to excerpt

HACKACOMB joue sur des instruments miniatures et des objets incongrus parfois sortis du quotidien une musique à priori miniature aussi. Les sons existent grâce à une amplification souvent extrême qui permet d'en révéler des composants surprenants et de les rendre gigantesques. L'objectif est ensuite de noyer l'auditeur dans des marées sonores non identifiées diffusées par des haut-parleurs.
Après s'être spécialisé dans le concert acoustique en appartement - voire en salle de bain - pour un public très limité sous le nom de Homeson 24, Hackacomb se propose d'explorer l'agrandissement sonore démesuré ou la puissance potentielle d'un bout de carton ou d'un piano-jouet.

HACKACOMB uses miniature instruments and odd items taken from daily life, to play music which appears miniature as well. The sounds are amplified, often to the extreme, revealing their surprising nature, their existence itself and their vasteness. The intention is then to swamp the audience in a swell of unidentified sounds screamed through loud speakers.
After specialising in acoustic concerts, in apartment and even bathrooms, for small audiences, under the name of Homeson 24, Hackacomb explores new and high degrees of sound amplification like the potential power of a piece of cardboard or toy piano.


Luc Müller & Benoît Moreau - Objets divers et instruments amplifiés

Enregistré le 6 juillet 2016 à la Blécherette, Lausanne
Mixage - Raphaël Raccuia
Mastering - Marcin de Morsier
Musique de Luc Müller & Benoît Moreau
Artwork - Nina Reumaux
Design - Vincent Capes

27/11/2016 - THO030
39 min. 



QUADRILATERE Volume 4


Ecouter des extraits de l'album / Listen to excerpts

Quatre musiciens créent chacun un morceau remixé successivement par les trois autres. 
Four musicians each create a piece successively remixed by the three others.

BKGD AUDIO - Iphone 6S, Laptop
Laurent ESTOPPEY - Saxophone, Field recordings, Laptop
Christian GARCIA-GAUCHER - Electronics, Guitar
Thomas PETER - Pro Tools, Max, SUPERCOLLIDER, Analog Synths, Filters, Field recordings

Compositions
BKGD AUDIO, Laurent ESTOPPEY, Christian GARCIA-GAUCHER, Thomas PETER

Recorded between June and Oct 2016
Mastered by Andrew WEATHERS
Producted by Laurent ESTOPPEY
Associate production THÖDOL & ANIMA
Artwork - Jeremy DAMIEN
Design - Vincent CAPES

Thanks to Jeremy DAMIEN and all artists involved in this project since the very beginning.
THODOL Oct 2016


Guigou CHENEVIER - Le Musicien est le Meilleur Ami du Batteur



« Le Musicien est le Meilleur Ami du Batteur est la poursuite d’un petit jeu musical que j’ai initié en 2003 sous le nom « Le Batteur est le Meilleur Ami du Musicien » (CD disponible chez In-Poly-Sons, IPS 0603). J’avais proposé alors à une quinzaine de musiciens du monde entier de créer une pièce musicale à partir d’ une « Chanson » pour batterie personnalisée que je leur avais envoyé par internet (ou par la poste). Momo Rossel, Rick Brown, Haco, Jean Derome, Sue Garner, Kenji Itoken, Nick Didkovsky, Kevin Norton, Han Buhrs, Lars Hollmer & Jonathan Thomas s’étaient livrés avec enthousiasme à l’exercice. Mais pour des raisons obscures, trois musiciens-mystères qui s’étaient engagés à participer au projet ne rendirent jamais leur copie. J’ai décidé de clôturer ce disque avec Drones and Drolls (l’une des 3 pièces de batterie restées orphelines) en notant sur le livret du disque : [...] à la fin de ce disque, j’ai finalement décidé d’ajouter l’un des 3 morceaux de batterie resté « orphelin ». Certains s’amuseront peut-être à deviner à quel musicien je le destinais. Je propose à tout musicien prêt à relever le défi de s’emparer de cette proposition rythmique pour m’envoyer ensuite un morceau « achevé » sur CD. J’aurais peut-être ainsi un jour la matière pour un nouveau disque. «X» variations sur le même thème. Chers amis du batteur à vous de jouer !
Pour tout dire, je ne croyais pas vraiment à ce moment là que cette bouteille jetée à la mer rencontrerait un écho musical... C’est pourtant ce qui s’est produit, puisqu’au bout de 13 ans, je me suis retrouvé à la tête du précieux « capital » de douze versions (toutes différentes, toutes passionnantes) de Drones and Drolls.
Merci à tous les facétieux musiciens qui ont ainsi prolongé ce petit jeu musical amusant.
»
— Guigou Chenevier, le 6 Août 2016

Thomas BARRIÈRE - guitare, voix, samples,
Anthony LAGUERRE - matériel analogique, MS20, minibrute, copycat et violons triturés
Geoffroy SÉRÉ - voix, ukulele, melodica, plastic guitar, basse, piccolo
Pascal PARIAUD - voix, clarinette basse, clarinette Mib préparée, trompe sur saladier
Julien SELLAM - violon, violoncelle, cymbales chinoises, componium, mécanisme et craquements d’une boîte à musique géante dans une boulangerie
Picola NAINE - claviers, guitare, sample, voix...
Nicolas CHATENOUD - guitare, contrebasse, claviers
Malala YOUSAFZA - voix (extrait de son discours lors de sa remise du prix Nobel de la Paix en 2014 à Oslo)
Jean-Charles FRANÇOIS - tom-tom contrebasse, surdos, cymbale, petite cymbale chinoise, grande cymbale chinoise, gong chinois, woodblock, coquille Saint-Jacques, crotale et un petit bol métallique.
Dominique GRIMAUD - boucles
Véronique VILHET - batterie additionnelle
Gilles LAVAL - guitare
Laurent ESTOPPEY - laptop
Bastien PELENC - K7, Yamaha YC-25, sixtrak, violon, flûte indienne, field recording (chorale Oaxaca au Mexique), jouets aux piles usagées, xylomatic, vinyles, voix 

La batterie originelle de Drones and Drolls a été enregistrée par François Dietz en septembre 2002 au studio du CCAM à Vandoeuvre-les-Nancy
Mastering | Anthony Laguerre en septembre 2016 au Shadyn Studio
Graphisme | Vincent Capes
03/11/2016
THO028
56:49


John MENOUD & Dragos TARA - Malleus Maleficarum


Ecouter des extraits de l'album / Listen to excerpts

C’est avec beaucoup de bonheur et un certaine fierté que Thödol annonce la sortie de MALLEUS MALEFICARUM. Mise en œuvre par les deux grands compositeurs suisses (et par-dessus tout amis) Dragos Tara et John Menoud (que vous avez pu rencontrer sur QUADRILATERE volume 2), cette suite est interprétée par l’ensemble virtuose CH.AU qui poursuit son chemin à la croisée des genres, puisant dans la chanson, la poésie sonore, l’électroacoustique et le rock.
Vous y croiserez des textes issus de procès de sorcières dans le canton de Vaud au 15ème siècle, tout autant qu’Antonin Artaud, Aleister Crowley ou Frank Sinatra !
Préparez-vous à un voyage sonore passionnant sur un double CD studio + live dans un superbe objet illustré.
Attention : chef-d’œuvre ! 

Un petit extrait vidéo ci-dessous :




 Wanda OBERTOVA - voix, objets
Valérie BERNARD - violon
Virginie FALQUET - claviers, électronique
Dragos TARA - contrebasse, électronique
Antoine LÄNG - voix, électronique
Aurélien FERRETTE - violoncelle
John MENOUD - guitare, saxophone, électronique
Dominic FREY - percussions

Composé par John MENOUD et Dragos TARA

Enregistrement Studio - John Menoud et Dragos Tara
Local 110 rue de Lyon, at home Navigation (Genève)
& Local Rue du Nord, rue des deux-marchés 15 (Lausanne)
entre octobre 2012 et mars 2013.

Enregistrement Live - David Tabachnik
Eglise Sainte Claire (Vevey) le vendredi 12 avril 2013.

Créé du 10 au 13 avril 2013
à l’Eglise Ste-Claire, rue du Collège,
Théâtre Oriental-Vevey — hors-les-murs

David TABACHNIK - son
Nicolas GERBER -  lumière
Vincent CAPES - graphisme

31/10/2016 - THO027
148 minutes

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GRAND CHAHUT ENSEMBLE

Ecouter des extraits de l'album / Listen to excerpts  

Thödol est extrêmement fier de présenter le tout nouvel album du GRAND CHAHUT ENSEMBLE, le premier big band sur le label ! Pour l'occasion, nous vous proposons cet album sur la forme d'un coffret 4 CD pour seulement 15 € (+ frais de port) !

Thödol is really proud to introduce to you the brand new album of GRAND CHAHUT ENSEMBLE, the very first big abnd on the label! For celebrate that, we released a 4 CD box for only 15 € (+ shipping) ! 

Anne Montagard - clarinette, clarinette basse
Thérèse Bosc - saxophones, voix
Lionel Garcin - saxophones
Olivier Germain-Noureux - saxhorn, tuba
Emily Tissot - hautboix, voix
Nathalie Goutailler - cornet, voix
Thomas Ostermann - trompette
Anouck Genthon - violon
Vincent Copier - guitare
Lionel Malric - claviers
Amanda Gardone - contrebasse
Sébastien Bouhana - batterie
Fred Galland - batterie

Compositions : GCE
Texte : Benjamin Colin
Mixage & Mastering : Damien Guittard
Enregistré au monastère de Sainte Croix (26) en novembre 2014
Artwork : Edward Williams
Design : Vincent Capes

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QUADRILATERE Volume 2




Quatre musiciens créent chacun un morceau remixé successivement par les trois autres.

Four musicians each create a piece successively remixed by the three others.

Laurent Estoppey - Saxophone, Field recordings, Laptop
Yann Lecollaire - Laptop, Synthetizer, Keyboards, Clarinets, Sampler
John Menoud - Electric guitar, Percussion, Analog Synthetizer MS-20, Lo-Fi Electronics, Field recordings, Porn Field recordings, Indian Harmonium,  Bansuri Flute, Laptop
Ikue Mori - Laptop

All compositions by Laurent Estoppey, Yann Lecollaire, John Menoud and Ikue Mori

Recorded between May and June 2015
Mastered by Andrew WEATHERS
Produced by Laurent ESTOPPEY
Associate production - THÖDOL & ANIMA
Artwork by Ikue MORI (from 'Beads' & 'Dolls')
Design by Vincent CAPES
Thanks to all the artists involved in this project and Ikue MORI for the photos
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09/2018 - THO025


MÛ - FROM FORM


Mélangeant compositions complexes et improvisations inspirées, MÛ déploie avec ce premier disque une musique remarquable et séduisante qui plonge ses racines dans la musique de chambre, le jazz, la pop et le rock, les B.O. de sicence-fiction et la musique électronique.
Mystiques et sensibles, fastes et intenses, les compositions de Yann Lecollaire et une écoute télépathique amènent les modes d'Olivier Messiaen dans un tout nouvel espace de nuances subtiles et de mélancolie transcendante. 
Sans aucun doute un des plus beaux disques de tout le catalogue Thödol. 

Mixing complex compositions and inspired improvisations, MÛ spreads with this first LP a remarkable and seductive music derived from chamber music, jazz, pop-rock, science fiction soundtrack and electronic music.
Mystical and sensitive, lush and intense, Yann Lecollaire's compositions and telepathic interplay open a new level of subtle nuance and transcendent melancholy in Olivier Messaien's modes.
Undoubtedly one of the most beautiful and evocative records in the entire Thödol catalog.

Yann Lecollaire - Clarinet, Programming
Quentin Manfroy - Flute
Eric Bribosia - Keyboards
Benjamin Chaval - Drums, Noises, Electric Table

Composed and Produced by Yann Lecollaire

Mixed by Dré Pallemaerts
Recorded by Maxime Gendebien
Design by Vincent Capes

Recorded in november 2013 @ studio Pyramide - Brussels
Mixed by Dré Pallemaerts


08/2015 - THO024


Thérèse Bosc, Laurent Grappe, Bastien Pelenc et Greg Cosenza - ELLE-MÊME




Récit épopée d’une puissance évocatrice rare, sorte de roadmovie insolite, échoué quelque part entre théâtre de tréteaux, musique électroacoustique et rumeurs de villes mystérieuses.
Voir le dossier de présentation.

Epic story of a rare evocative power, a kind of unusual road movie, stranded somewhere between trestles theater, electroacoustic music and rumors of mysterious cities.

Thierry MARC - text
Thérèse BOSC - voice
Laurent GRAPPE - sampler
Bastien PELENC - violin
Greg COSENZA - spatialization

Compositions - GRAPPE & PELENC
Arranged by BOSC, GRAPPE & PELENC
Produced by TUTTI ISEOP

Recorded by MATTÉO MANONI
at studio Infernal Machine, december 2012

Mixed by GREG COSENZA with MATTÉO MANONI
at studio Infernal Machine, february 2013

Mastering MATHIEU MONNOT - Eyemat Mastering
Villerbanne, october 2014

Jean-Pierre DUHAMEL painting
Vincent CAPES design
THO023 / 62:57

STACKS

SAXOPHONES



Reinventing the saxophone recital, STACKS concerts are a seamless stream of saxophones, electronics and video. Based in Greensboro, North Carolina, STACKS has been presenting concerts in the US since 2011. Our repertoire consists primarily of pieces dedicated to the duo. In addition, we collaborate with video artists who create films from and for our compositions, student composers, as well as performance and improvisatory workshops for young artists. Our concerts are typically presented without interruption and bring spectators on a visual and auditory journey. STACKS is also part of COLLective for hAPpy SoundS (COLLAPSS), a collective of musicians, composers, dancers, and visual artists based in Greensboro, North Carolina.

Boxset DVD including 6 films:
YOU MAY BURY ME IN THE EAST
Film - Vincent CAPES / Composition - Andrew WEATHERS
2014 - Couleurs - Stéréo - 8:05

PIECE IN A SHAPE OF A SQUARE
Film - Chris CASSIDY / Composition - Philip GLASS
2014 - Couleurs - Stéréo - 11:48

ZAP NO ZAP
Film - Chris CASSIDY / Composition - Laurent ESTOPPEY
2014 - Couleurs - Stéréo - 4:23

RICOCHET
Film - Samantha DiROSA / Composition - Maurizio GUERANDI
2014 - Couleurs - Stéréo - 7:40

IF I'M LOST-NOW
Film - Samantha DiROSA / Composition - Wei DAI
2014 - Noir & Blanc - Stéréo - 5:46

ON REPEATS
Film - John WALL / Composition - Nicholas RICH
2014 - Couleurs - Stéréo - 7:36



QUADRILATERE Volume 1





Quatre musiciens créent chacun un morceau remixé successivement par les trois autres. 
Four musicians each create a piece successively remixed by the three others.

Thomas Barrière - Prepared guitar, toy piano, field recordings, laptop
Laurent Estoppey - Saxophone, laptop
Gergely Suto - Laptop
Andrew Weathers - Synthesizer, field recordings, guitar, laptop

All compositions by Thomas Barrière, Laurent Estoppey, Gergely Suto and Andrew Weathers
Recorded December 2014/January 2015
Mastered by Andrew Weathers
Artistic director - Laurent Estoppey
Producer - Thödol (a project of ANIMA)
Design - Vincent Capes

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THO022 - 03/2015

COFFRET YANN LECOLLAIRE


Ecouter des extraits / Listen to excerpts

Yann Lecollaire développe une musique aux ambiances mystérieuses et hypnotiques d’où se dégage une aura sombre, empreinte de mélancolie, qui plonge ses racines autant dans la musique de chambre que la pop ou le jazz contemporain.
Lyriques, beaux, mystiques et sensibles, ces disques nous proposent d’explorer les ramifications d’un monde riche et fascinant, rempli de trésors et de merveilles. Une perpétuelle recherche de musiques singulières où tradition et éléments contemporains se confondent.
Témoignage musical d’un compositeur cherchant inlassablement de nouvelles voies musicales, ce coffret, regroupant 5 disques parus sur Thödol explore les profondeurs et les facettes d’un artiste qui continue de créer sa propre vision de la musique moderne.

 ACHETER LE COFFRET / BUY THE BOX 


Coffret contenant 5 disques - 169 min. - 2010/2013  Coffret contenant 5 disques - 169 min. - 2010/2013



Laurent Estoppey - LA RENCONTRE DE L'IMMOBILE




ET LE VINYLE / AND THE VINYL

Télécharger l'album / Download the album

Laurent Estoppey est un des meilleurs représentants de la nouvelle génération de musiciens alliant la spontanéité de l'improvisation avec la logique formelle de la composition. Faisant preuve d’une grande inventivité, ce saxophoniste à l’imagination débordante combine jazz contemporain, noise et musique d'avant-garde avec  un humour, un certain charme et un sens de l’émerveillement infaillible.  
Pour son tout premier disque sur Thödol, Laurent nous livre une musique unique au-delà des lieux communs. Il propose une remarquable suite de morceaux (dont 2 inspirés par Christian-Gabriel/le Guez Ricord) explorant les sonorities de son instruments et les détériorations générées par le programme Max / MSP.  
Son expérience dans ce type d'hybridation (acoustique et électrique) est sauvage et passionnante. Il déploie des atmosphères hallucinées où la virtuosité instrumentale se marie aux sonorités électroacoustiques d’une manière étonnante. Mystère, lyrisme, paysages sonores généreux, harmoniques délicates, ambiances étranges, travail sur le son et la texture... Un disque surprenant de cet infatigable musicien qui navigue continuellement entre la Suisse et les États-Unis.

Representing some of the best in the new generation of musicians combining the spontaneity of improvisation with the formal logic of composition, Laurent Estoppey is a saxophone player of great imagination whose work brings together noise, contemporary jazz and avant‐garde music with wit and a charming sense of wonder. 
For his very first Thödol CD, Laurent gives us unique cutting edge music where he has put together remarkable program of pieces (including 2 inspired by Christian Guez Ricord) drawing upon autogenerative deterioration by Max/MSP programming and quadriphony. 
His sonic experiment in the kind of hybridization of acoustic and electric music is wild and exciting. It often uses sound sources creating a hallucinatory atmosphere that blend instrumental virtuosity and electro acoustic sonorities in startling new ways. Mystery, lyricism, electronic soundscapes, lush sonorities, delicate harmonics, odd ambients, sound, texture... A lot of surprises from this marvelous voice from Switzerland to Greensboro, USA. 

Laurent Estoppey - Alto sax, electronics 
Loud speakers placed in saxophone bell  

Visual - Tristin Miller

Recorded in may 2012 at UNCG, Greensboro, NC 
by Ned Emerson, Brian Koenig, Steve Landis, Nicholas Rich & Jonathan Wall  
Mastered by Andrew Weathers  

With the support of the North Carolina Arts Council & the Partnering Arts Councils of the Regional Artists Project Grant Program

THO012 - 05/2014
CD time 41:13


Thomas Barrière - PRIMAIRE


THÖDOL et ANIMA sont extrêmement fiers de vous proposer le tout 1er album solo du jeune guitariste Thomas Barrière !
Dans son livre sur l'improvisation, le guitariste anglais Derek Bailey écrit : « Continuer d’improviser en solo de façon intéressante est une entreprise ardue. Même s’il devient plus facile de jouer seul, il ne devient pas plus facile pour autant d’improviser. »
Bien que le style de Thomas Barrière soit reconnaissable, il montre une capacité remarquable à non seulement se tordre et inventer des sons complètement nouveaux à la guitare, mais il tente de trouver de nouvelles approches à l’improvisation individuelle.
ACHETER LE DISQUE
Compositions - Thomas BARRIERE 

Recorded and mixed by Matteo Mannoni for Infernale Machine at St-Félix chapel (Béziers, France) 
Mastering - Taylor Deupree / 12K Mastering
Produced by Thomas Barrière  
Portrait - Arbre 
Inside pics - Nina Reumaux 
THO020 - 04/2014

ORDRE & PROGRES – IMITATIONS RITUELLES




 « Nous avons tendance à penser les sociétés à partir de leur état normal, dans leur fonctionnement quotidien tel que le décrivent des gens bien tranquilles qui ne pensent pas la violence.  (…) s’il y a un ordre normal dans les sociétés, il doit être le fruit d’une crise antérieure, il doit être la résolution de cette crise. C’est donc celle-ci qu’il faut chercher et interroger. »
René Girard, Quand ces choses commenceront, Arléa 1994
Aujourd’hui plus que jamais, la musique est de plus en plus reproduite, jusqu’au vertige, jusqu’à la nausée. Non, la musique n’a jamais adoucit les mœurs. La musique est envahissante, elle agresse, elle est coupable et partout présente. Elle remplit et comble le vide sonore qui angoisse, elle réchauffe, elle rassure et meuble la peur du silence. L’oreille pourrait se dissoudre dans le magma impersonnel qu’engendre ce conglomérat de musique de grande surface. Reproduite, mais de moins en moins utilisée. A l’extrême opposé de ce qu’elle était au départ, la musique est devenue un son non désiré. Elle a depuis longtemps traversée la frontière qui la séparait du bruit. Un ancien mot français a donné le mot anglais noise. Le même qui est resté dans l’expression « chercher des noises ».
Une des pistes pour tenter de comprendre la musique industrielle serait de se demander en quoi la musique (celle rythmique, mélodique, verbale) peut servir l’œuvre de l’Etat (et par extrapolation, via l’imagerie véhiculée par ces courants musicaux, en quoi elle a pu servir l’œuvre des nazis dans les camps). Mais cet angle de réflexion n’est pas juste. Il ne faut pas, comme Vladimir Jankélévitch refusant d’écouter et d’interpréter de la musique allemande, lui conférer un caractère désastreux et absolu. Il faut déplacer la question en se demandant en quoi, dans son essence même, la musique est susceptible de servir le travail du pouvoir en place. Le « en quoi » peut être un premier pas vers le « pourquoi », et peut permettre de dépasser les interprétations classiques (l’idéologie, la manipulation, ou dans le cas de la Seconde Guerre Mondiale, le sadisme des officiers allemands utilisant des orchestre dans les camps). Ce n’est pas la barbarie contre la civilisation, ou le sadisme contre le raffinement. Ce sont des retrouvailles, dans des conditions certes plus ou moins inattendues ou inespérées, mais ce sont bel et bien les retrouvailles du pouvoir originel de la musique et de l’ordre mortifère.
Si la fonction de la musique est de convoquer, comment entendre une musique sans lui obéir ? Les technologies de reproduction mécanique renvoient l’auditeur à la fonction première de la musique : libérer la violence originaire et montrer la maîtrise qu’opère le son. Les fascismes le savent, ils sont nés dans les haut-parleurs et grandirent à la télévision. Mais la musique diffusée sur les ondes ne se dévisage pas et ne s’envisage même plus. Il n’y a pas de visage donc plus de rencontre possible.
L’impossibilité de communiquer est le fantôme qui hante toute l’œuvre de William Burroughs (et on retrouve cette difficulté de rentrer en relation avec l’autre magnifiée dans les contorsions des corps dans les discussions du film de David Cronenberg Le Festin Nu). Comme les deux points clignotants sur le réveil indiquent la présence du fantôme du balancier des horloges, la Power Electronics conserve en « bruit de fond » la douleur de l’incommunicabilité de l’homme. Les anciens chinois avaient pour habitude de dire que la musique d’une époque en dit long sur l’état de la société. Toute société a la musique qu’elle mérite.
Si une fin de la société actuelle est probable, si sa défaite est concevable, alors tout doit être précipité. Voilà le leitmotiv de la musique industrielle. Elle ne laisse pas d’espoir. Elle fait déchanter. Ou plutôt elle désenchante. Désenchanter, c’est donner une porte de sortie à celui qui entend le chant de l’obéissance. C’est exorciser, et ex-orciser, c’est amener l’esprit dehors, le fixer sur autre chose. Voilà le fond de la musique industrielle.

N.B. : A écouter aussi fort que possible.
Elliot : Synthétiseur (Synthetizer)
U235 : Sampler
Compositions : Ordre & Progrès
Enregistrement et Mixage (recording and mixing) : Ordre & Progrès
Graphisme (Design) : U235
THO019 – 12/2013
CD Time : 31:05


Yann Lecollaire - MNESIE




Continuant inlassablement d’explorer son univers musical,  c’est par le haut et le bas, par les cimes et les gouffres que Yann LECOLLAIRE cherche ses limites. Toujours par le prisme de Messiaen, il part cette fois à la rencontre des territoires de Terry Riley, de Steve Coleman et de Octurn.
A travers ces trois hommages, Yann LECOLLAIRE façonne un monde rempli de trésors et déploie le potentiel de ses compositions dans des nouveaux espaces. Ceux d’un musicien dont on ne se lasse pas de voir les évolutions et les recherches tant formelles que fondamentales.
Une profonde mélancolie traverse cet EP, mais une mélancolie lumineuse. Et c’est avec délicatesse, amour et élégance que le compositeur  nous la fait ressentir.

Tirelessly continuing to explore his musical universe, it’s by above and below, by peaks and chasms, Yann LECOLLAIRE seeks limits. Always through Messiaen’s prism, he meets this time Terry Riley, Steve Coleman and Octurn’s territories.
With these three tributes, Yann LECOLLAIRE creates a world filled with treasures and unfolds the potential of his compositions into new areas. And we never bored to see these musician’s changes and research both formal and fundamental.
A deep melancholy haunts this EP, but a bright melancholy. The composer makes us feel it with delicacy, elegance and love.


All instruments by Yann LECOLLAIRE
Composed by Yann LECOLLAIRE
Recorded during July 2013
At 21 Moineaux
Design by Vincent Capes

THO 018 - 09/2013
CD time 23:01



 
Suite au très apprécié Director’s Cut (avec Daaé), PAN a ouvert juste pour nous ses tiroirs secrets et poussiéreux. Il a sorti des limbes des morceaux jamais entendu et des matériaux sonores jamais publiés avant.
Ce disque très spécial est édité pour la toute première fois, et il rassemble quelques uns des travaux abstraits de PAN créés au cours de longues nuits entre 2003 et 2006. Le contemporain et le free-jazz se rencontre dans ces collages cinématographique qui incluent même des éléments trip-hop.

After the great acclaimed Director's cut (with Daaé), PAN has open again his secret and dusty drawers just for us. He has extracted from the limbo some unheard tracks and unavailable sonic materials never issued before.
This special disc released for the very first time collects some of the PAN's abstract works created during all his night between 2003 & 2006. Contemporary meets free-jazz by collage in a kinetic way that even includes some trip-hop colors.

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All music by PAN
Recorded between 2003 & 2006
At home
Design & Art by Vincent Capes

THO 017 - 06/2013
CD time 45:04 




Télécharger l'album PART I & PART II / Download the album PART I & PART II

A l'occasion du centenaire du livre de Gaston LEROUX Le Fantôme de l'Opéra, Yann LECOLLAIRE a écrit une nouvelle bande-son pour le film de 1925 de Rupert JULIAN avec Lon CHANEY et Mary PHILBIN.
Une musique composée sur les modes de Messiaen, empreinte de lyrisme, cette musique de chambre moderne est pleine de somptueux détails et de passions dramatiques, passant d’un style classique à l’improvisation d’une scène à l’autre. Le disque est rempli de tension et de magie.
Accompagnée d'une formation originale et insolite, Yann LECOLLAIRE répond par une oreille attentive aux sons et aux harmonies à la douleur et la solitude d'Erik le Fantôme.
Ses compositions pour ce film sont parmi ses plus abouties et ses plus sophistiquées, tout en restant très accessibles, déchirantes dans ses articulation, et provocatrices dans ses affirmations.

For the 100th anniversary of the Gaston LEROUX’s novel The Phantom of the Opera, Yann LECOLLAIRE wrote a brand new soundtrack for the Rupert JULIAN’s movie of 1925 with Lon CHANEY & Mary PHILBIN.
A music composed under Messiaen’s modes, full of lyricism, this is modern chamber music filled with beautiful details and dramatic passions, jumping in from classic style to improv, scene to scene. The disc is replete with tension and magic.
Accompanied by an original and unusual group, Yann LECOLLAIRE replies with an careful ear to the sounds and harmonies to the pain and loneliness of Erik the Phantom.
His compositions for this film are among his most accomplished and sophisticated work, while remaining very accessible, heartbreaking in its form, and provocative in its assertions.

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Yann Lecollaire : Clarinettes (Clarinets)
Thomas Barrière : Guitare, Objets (Guitar, Objects)
Sébastien Mazoyer : Accordéon (Accordion)
Tom Gareil : Vibraphone (Vibes)
Maxime Dupuis : Violoncelle (Cello)
Benjamin Chaval : Batterie, Table électrique (Drums, Electric Table)

Invités (Guests)
Lionel Garcin : Saxophone
David Merlo : Contrebasse (Double Bass)
Romain Thorel  : Cor (French Horn)

Compositions : Yann LECOLLAIRE
Enregistré et mixé en avril 2010 (Recorded and mixed in april 2010) : Watson pour SCHNELL Productions
Graphisme (Design) : Vincent CAPES


THO 016 - 01/2013
CD time 78:57





Dans ce tout dernier disque de Yann LECOLLAIRE, nous nous aventurons vers de nouvelles contrées où la musique contemporaine rencontre un soupçon d’électronica pour un voyage fascinant et envoûtant. Sans cesse évocatrice, cette composition est belle et étrange. Structurée pour être écoutée du début à la fin, elle se déroule avec une logique interne dans des ambiances mystérieuses et hypnotiques. L’électronique donne du relief aux couleurs sombres évoquées par les instruments dans ce poème sonore aux caractéristiques si particulières de l’œuvre de Yann LECOLLAIRE
Il s’agit d’un travail profondément enrichissant qu’il faut écouter. Témoignage musical magique d'un compositeur cherchant perpétuellement de nouvelles voies dans son univers musical, ce disque ajoute encore plus de profondeur et de dimension à un artiste qui continue de créer sa propre vision de la musique moderne, où traditions et transgressions se confondent.

This newest Yann LECOLLAIRE's recording takes us into an adventurous new world where contemporary music meets a taste of electronica for a fascinating and bewitching journey. Endlessly evocative, this composition is strange and beautiful. Structured to be listen from start to finish because it unfolds with a inner logic in mysterious and hypnotic moods. Electronics gives relief to the dark colors evoked by acoustic instruments during this aural poem in an characteristic way of Yann LECOLLAIRE's body of work.
It’s a thoroughly rewarding and enriching new work. Magical and compelling musical testimony from a composer always searching new ground in his musical world, this disc adds more depth and dimension to an artist who continues to create his own vision for modern music, where traditions blends with transgressions.

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Yann LECOLLAIRE - Claviers, Clarinettes, Flûte, Sax  (Keyboards, Clarinet, Flute, Sax)
Compositions : Yann LECOLLAIRE
Enregistré et mixé du 1er au 31 juillet 2012 (Recorded and mixed between July the 1st & 31st, 2012) : Yann LECOLLAIRE
Graphisme (Design) : Vincent CAPES

THO 015 - 12/2012
CD time 23:58







Les compositions de Yann LECOLLAIRE soulèvent souvent chez l’auditeur un sentiment de mystère, et Introït ne fait pas exception. Sa qualité première est une aura sombre et mélancolique, où prend racine un sens de l’incantation des forces surnaturelles.
L'effet immédiat est une connexion aux pensées primitives issues d’un passé lointain. Mais l’identité moderne de cette œuvre n'est jamais remise en doute. Ce court solo reste extrêmement inventif, et aspire l’auditeur sur le terrain rituel du son et de la sensation, au-delà du sens.
La performance est envoûtante, et devrait être d’un grand intérêt pour les amoureux de musiques spirituelles qui ont le pouvoir de déstabiliser. S’écoule dans cette œuvre trop courte comme un temps mythologique, une histoire au-delà des âges qui s’immisce dans nos oreilles.
Cette célébration mystique est, comme souvent chez Yann LECOLLAIRE, sobre, particulièrement intime et ambitieuse. Son perpétuel besoin de composer de la musique qui s’inscrit dans l’histoire, qui la questionne et la prolonge, nous offre toujours des compositions qui restent à la fois très accessibles et surtout qui nous confondent par leurs beautés.

The compositions of Yann LECOLLAIRE often arise in the listener a sense of mystery, and Introit is no exception. Its first quality is a dark and melancholic aura, where born a meaning of the incantation of supernatural forces.
The immediate effect is a connection to primitive thoughts from a distant past. But the modern identity of this work is never questioned. This short solo is extremely inventive, and brings the listener in the field of ritual sound and feelings, beyond the sense.
The performance is mesmerizing, and should be interesting for lovers of spiritual music with power to destabilize. It flows in this work too short a mythological time, a story beyond ages that slips in our ears.
This celebration is mystical, and, as often with Yann LECOLLAIRE, sober, intimate and ambitious. Its perpetual need to compose music that is part of the story, which prolongs the questions, and always offers to us compositions that are both highly accessible and, above all, that we confused by their beauty.



Yann LECOLLAIRE : Clarinette, Objets (Clarinet, Objects)

Compositions : Yann LECOLLAIRE
Enregistré et mixé en mai 2012 (Recorded and mixed in may 2012) : Yann LECOLLAIRE
Graphisme (Design) : Vincent CAPES

THO 014 - 06/2012
CD time 12:29 







C’est avec plaisir et émotion que nous vous proposons pour la première fois ces enregistrements, qui ont failli être oubliés après avoir passé plus de 5 ans dans les limbes.
Cet unique disque du duo constitué par Christine DAAE et PAN n'est pas tant un album en soi qu’une série de jeux entre les 2 protagonistes, où ils explorent à la fois leur amour du trip-hop et de l’ambient, flirtant par moment avec le rock et les musiques traditionnelles. Ils créent des morceaux (dans le sens premier du mot) à partir d'échantillons qui vont du jazz au rock psychédélique en passant par la musique contemporaine, et l'effet produit est celui d'un un rêve familier à demi-éveillé, où l’on fait appel à des musiques et des films que vous auriez peut-être vu avant.
Avec un travail sur les textures et les atmosphères opaques, PanDaaéMonium développe des ambiances marécageuses agréables, déforme les samples, mélange la crasse sonore aux guitares surf, perfore le brouillard, et propose un cinéma pour les oreilles qui revisite certains des grands films qui les ont marqués.
Tout l'album peut se lire ainsi : par l’utilisation du hip-hop, non seulement ses rythmes, mais surtout ses techniques du copier-coller en tant que base de chaque morceau, PanDaaéMonium crée un monde dense et fascinant, où il n'y a pas de genres musicaux définis, mais simplement un déplacement des textures sonores et des styles. Les multiples couches de samples et de genres musicaux sont les clés pour comprendre le travail du duo. Ils s'appuient sur une base historique solide, mais leur approche est plus plasticienne que musicale. Elle utilise tous les ressorts du collage bien plus que de la composition classique. PanDaaéMonium avait tendance à traiter le hip-hop non pas comme une protestation sociale explicite, mais comme l’innovation musicale la plus susceptible de se rapprocher du collage surréaliste.
Le duo développe un univers musical qui tente de transporter la surréalité de leur environnement jusqu’au cerveau de l’auditeur.
C'est parfois menaçant, c’est souvent passionnant, et malgré ses ambiances sombres, cet album ne peut pas être considéré comme quelque chose de sinistre. Ce serait plutôt l'équivalent sonore d’un voyage raconté par deux garnements qui ne peuvent supporter de garder le secret plus longtemps.

It’s a real pleasure, even with excitement that we propose for the first time these recordings, which have nearly been forgotten after spending more than 5 years in limbo.
This unique disc from the duo formed by Christine DAAE and PAN is not more an album in itself than a series of games between two characters, where they explore their love of trip-hop and ambient, flirting sometimes with rock and traditional musics. They create pieces (in the first sense of the word) from samples ranging from jazz to psychedelic rock through contemporary music, and the effect is like a familiar dream half-awake, where it uses music and movies that you might have seen before.
With work on the textures and opaque atmospheres, PanDaaéMonium develops swampy pleasant ambience, distorts the samples, mixes grime sound to surf guitars, pierces the fog, and offers a cinema for the ears, which revisits some of the greatest films they love.
The whole album can be read like this: the use of hip-hop, not only its rhythms, but also its technical copy-paste as a base of each piece, PanDaaéMonium creates a world dense and fascinating, where there’s no defined musical genres, but only shifting sonic textures and styles. The multiple layers of samples and musical genres are the keys to understanding the work of the duo. They rely on a historical basis, but their approach is more visual than musical. They use all techniques of the collage more than classical composition. PanDaaéMonium tended to treat hip-hop not as an explicit social protest, but as musical innovation most likely to approach the Surrealist collage.
The duo develops a musical that attempts to transport the surreality of their environment to the brain of the listener.
It is sometimes threatening, it is often exciting, and despite its dark atmospheres, this album can’t be regarded as something sinister. It would be the sonic equivalent of a trip narrated by two scamps who can’t afford to keep the secret any longer.

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Christine DAAE : Guitare, Basse, Sample (Guitar, Bass, Samples)
PAN : Collages, Détournements et Détériorations (Collages, Diversion & Damage)

Compositions (Composed by) : Christine DAAE & PAN
Enregistré par (Recorded by) : Christine DAAE & PAN
Mixé et Masterisé par (Mixed & Mastered by) : U-Man
Dessins & Collage (Drawings & Collage) : Yoan GIL
Graphisme (Design) : Vincent CAPES

THO013 - 07/2012
CD time: 58:21





Cirque Trottola - VOLCHOK MUSIC


Ecouter l'album / Listen to the album

Au travers de nombreux projets expérimentaux, et un travail infatigable autour de l’improvisation, les 2 musiciens ont développé une personnalité saisissante et singulière, autant dans la composition que l’improvisation.
Voici le fruit du travail élaboré au sein du Cirque Trottola, durant la création et les représentations du spectacle Volchok. Bastien PELENC et Thomas BARRIERE, à la fois compositeurs et acteurs de ce spectacle, nous offrent ici le résultat d’un travail qui s’est affiné durant plus de 3 années. 3 années de représentations, de vie sur la route et de tournées. Volchok est la preuve criante de la maîtrise totale de leur art de la part de chaque personne de l’équipe.
Dès le début, les deux musiciens nous ouvrent la porte d’un monde sonore riche en détails et en subtilités, où l’on ne se lasse pas de se perdre dans la profondeur de champ.
Beauté toute en tension, le traitement sonore de ce spectacle nous entraîne aux frontières du délicat aux aspérités menaçantes, et nous décrit d’étranges paysages, tragiques et superbes.
Toujours sur le fil et en mouvement, poétique, drôle, tendre et parfois rude, mais toujours profondément habité, le duo maintient perpétuellement dans sa musique un haut degré d’exigence et de dextérité. Mais c’est surtout le plaisir de jouer ensemble ce spectacle que l’on ressent au travers de ce disque.

Through many experimental projects, and a tireless work in improvisation, this two musicians have developed a striking and singular personality, both in composition and improvisation.
Here is the result of the work developed in the Cirque Trottola, during the creation and performing of the show called Volchok. Bastien PELENC and Thomas BARRIERE, both composers and actors in this show, offer here the result of a work that has matured for over 3 years. 3 years of performances, life on the road and touring. Volchok is glaring proof of the total control of their art from each individual of this team.
From the beginning, the two musicians are opening the door of a world of sounds, full of detail and subtleties, and we never tired of getting lost in the depth of field.
Beauty in stress, the sound processing of this show takes us to the border of threatening delicate asperities, and described us some strange landscapes, tragic and beautiful.
Always on the wire and in movement, poetic, funny, tender and sometimes harsh but always deeply incarnated, the duo perpetually keeps its music in high will and dexterity. But it is especially fun to play this show together that you can feel in the listening of this disc.

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BastienPELENC : Violon, Claviers, Objets (Violin, Keyboards, Objects)
Thomas BARRIERE : Guitare, Percussions, Objets (Guitar, Percussions, Objects)
Compositions & Arrangements (Composed & arranged by) :
Enregistré et Mixé par (Recorded & Mixed by) :
Patrick KRALL, Studio Castou, Genève, 2009
Masterisé par (Mastered by) :
Adrien SAUVAGET, X-PAND Sound Mastering
Graphisme (Design) : PAILLE

THO 012 - 02/2012
CD time 38:38


THÖDOL COMPILATION Vol. I



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01 Yann LECOLLAIRE - Mouve 5
(Y. Lecollaire) 4:10 
Quentin MANFROY - Flûte
Yann LECOLLAIRE - Clarinettes
Eric BRIBOSIA - Claviers
Benjamin CHAVAL - Batterie, table électrique

02 Epileptik Gramofon - What's the Problem?
(S. Remadna) 6:01 
Thomas BARRIERE - Guitare
Sofiane REMADNA - Basse
Benjamin CHAVAL - Batterie

03 Picola NAINE - Euh... Reh
(Picola Naine) 2:46
Picola NAINE - Tous les instruments

04 L. GARCIN, T. BARRIERE? S. MAZOYER & B. CHAVAL - Prise 4
(L. Garcin T. Barrière, S. Mazoyer & B. Chaval) 7:27 
Lionel GARCIN - Saxophone
Thomas BARRIERE - Guitare, Objets
Sébastien MAZOYER - Bayan
Benjamin CHAVAL - Batterie

05 Mr VIANDE - C-002-01
(Mr Viande) 7:57 
Mr VIANDE - Samplers

06 PANDAAEMONIUM - Les Temps Morts
(C. Daaé & Pan) 5:43 
Christine DAAE - Guitare, Basse, Samples
PAN - Collages, Détournements, Détériorations

07 Thomas BARRIERE - Numéro du Buffle Fil-de-fériste du Cirque royal de Java
(T. Barrière) 3:39 
Thomas BARRIERE - Guitare, Objets, Bandes-son

08 Yann LECOLLAIRE - Chant III
(Y. Lecollaire) 3:04 
Géraldine COZIER, Sarah KLENES, François VAIANA - Voix

09 Lionel GARCIN & Thomas BARRIERE - Prise 5
(L. Garcin & T. Barrière) 5:05 
Lionel GARCIN - Saxophone
Thomas BARRIERE - Guitare, Objets

10 ORDRE & PROGRES - Crise Pétrolière
(Ordre & Progrès) 3:49 
ELLIOTT - Claviers
U235 - Sampler

11 PANDAAEMONIUM - Au Dessert 
 (C. Daaé & Pan) 4:28 
Christine DAAE - Guitare, Basse, Samples
PAN - Collages, Détournements, Détériorations



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Graphisme (Design) : Vincent CAPES

THO 011 - 11/2011
CD time 53:42


Epileptik Gramofon – LIVE AT ATELIER CLAUS, 2010



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Ce sont 3 jeunes chiens fous qui sont réunis dans cette formation des plus explosives. Les membres d’Epileptik Gramofon ont travaillé ensemble dans différents groupes pendant des années, et ont œuvré chacun de leur côté dans divers contextes musicaux, ce qui leur permet une approche originale et une énergie écrasante en tant que musiciens.
Issus de cette nouvelle génération qui soude la complexité du jazz avec l'énergie brute du rock, ils sont capables de développer des ambiances contrastées dans leurs morceaux, surfant sur les styles, déroulant un groove épais et propulsent l’auditeur dans des improvisations complexes, directes et sans retenue.
En France et en Belgique, ce Power Trio s'est rapidement imposé comme une formation puissante et intense, chaloupée aussi bien qu’expérimentale, qui affiche perpétuellement un grand sens de l’humour.
Ce disque, enregistré durant une tournée en Belgique, capture l’intensité que le groupe déploie en live. Une entente musicale parfaite, une excitation palpable, une créativité sauvage et un plaisir immédiat font de cet E.P. un document précieux.
Fait pour être écouté fort. Montez le volume et surtout, inviter vos voisins !

These three young mad guys are gathered in this very explosive band. Members of Epileptik Gramofon worked together in various bands for years, and worked independently of each other in various musical contexts, allowing them an original and overwhelming power as musicians.
Children of this new generation that holds together the complexity of jazz with the raw energy of rock, they are able to develop contrasting moods in their songs, surfing on the styles, displaying a thick groove and propel the listener into the complex improvisations, direct and unrestrained.
In France and Belgium, this Power Trio has quickly become a powerful and intense band, swaying and experimental, constantly displaying a great sense of humor.
This disc, recorded during a tour in Belgium, captures the live intensity deployed by the band. A perfect musical arrangement, a palpable excitement, creativity and a wild immediate pleasure makes this EP a precious document.
Made to be play loud. Turn up the volume and most importantly, invite your neighbors!

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Thomas BARRIERE : Guitare (Guitar)
Sofiane REMADNA : Basse (Bass)
Benjamin CHAVAL : Batterie (Drums)

Compositions : Sofiane REMADNA (except I Don’t Know by Thomas BARRIERE)
Arrangements (Arranged): EPILEPTIK GRAMOFON
Enregistré live à l’ATELIER CLAUS, Bruxelles le 03 avril 2010 (Recorded live at ATELIER CLAUS, Brussel, april 3, 2010)
Graphisme (Design) : Vincent CAPES

THO 010 - 10/2011
CD time 21:35


Thomas Barrière – MUSIQUES SPECTACULAIRES POUR CIRQUES IMAGINAIRES



Bandes-sons de spectacles imaginaires qui ne verront jamais le jour, ces enregistrements sont comme des croquis, des esquisses qu’un peintre ferait avant de procéder à l’application de l’huile sur la toile. Un schéma, une couleur, une sensation, toujours pris sur le vif, sur l’instant, capturée par le crayon ou l’enregistreur. Cette approche est comme un grand terrain de jeu pour Thomas Barrière, comme l’ai la télévision lorsqu’un réalisateur de cinéma s’y essaie. Et l’on prend plaisir à écouter ces propositions, ces esquisses, comme l’on prend plaisir à découvrir les ébauches des grands peintres, leurs recherches et leurs impasses, qui ont donné naissance à leurs grandes œuvres.
Dans ces Musiques Spectaculaires pour Cirques Imaginaires, délicieuses et éclectiques, remplies d'humour et d’ingénieux effets dramatiques, Thomas Barrière visite les sons magiques, la beauté aurale de l'expérience visuelle. « Redécouvrir le sérieux d’un enfant qui joue », écrivait Nietzsche (phrase que reprendront plus tard St-John Perse et Borges). Il mêle un éventail d'instruments électriques, traditionnels et ethniques, à des sons et des ambiances glanés lors de ses voyages autour du monde. Réalisés avec une grande habileté mais aussi beaucoup de fragilité par le musicien, ces enregistrements rares mélangent la musique d’avant-garde, les recherches d’improvisation et d’expérimentations libres à une sensibilité originale pour aborder la musique de spectacle.
En se concentrant sur sa relation remarquable avec le cirque, ce disque souligne les travaux d'un explorateur des frontières musicales, insaisissable et énigmatique, vu à travers le prisme de ses 2 passions : la musique expérimentale et le spectacle populaire.

Soundtracks for imaginary shows that will never happen, these recordings are like drawings, sketches that a painter would do before using paint on canvas. A pattern, a color, a feeling, always taken from life, on the very moment, captured by the pen or the recorder. This approach is like a big playground for Thomas Barrière, as the television is when a filmmaker works in it. And it’s very pleasant to listen to these proposals, these sketches, as the pleasure to discover drafts of the great painters, their research and dead ends, which gave birth to their masterpieces.

In
Musiques Spectaculaires pour Cirques Imaginaires, delicious and eclectic, filled with humor and ingenious dramatic effects, Thomas Barrière visits the magical sounds, aural beauty of the visual experience. “Rediscovering the seriousness of a child playing” wrote Nietzsche (same sentence resumed later by St. John Perse and Borges). He combines a variety of electric instruments, traditional and ethnic, with sounds and moods gleaned during his travels all around the world. Made with great skill but also a lot of fragility by the musician, these rare recordings mix the avant-garde improvisation research and experimentation free to original sensitivity to approach the music for show.
By focusing on his remarkable relationship with the circus, this disc highlights the work of an explorer of musical boundaries, elusive and enigmatic, seen through the prism of his two passions:  experimental music and popular show.

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Thomas BARRIERE : Guitare, objets, bandes-sons (Guitar, objects, sound recording)
Compositions & Arrangements (Composed & arranged by) : Thomas BARRIERE
Enregistré entre 2009 & 2011 sur la route (Recorded between 2009 & 2011 on the road)
Graphisme (Design) : Vincent CAPES

THO 009 - 10/2011
CD time 42:47


Picola Naine –

Ecouter l'album /  Listen to the album


C'est toujours le meilleur pari à prendre que d’attendre l'inattendu avec Picola Naine. Quel que soit l’instrument qu'il explore (chant, guitare, piano, sampler…), chacun de ses projets a une identité qui lui est propre et porte sa griffe.
Toutes les Rations… est peut-être un de ses détour les plus surprenants : une excursion dans la chanson française.
Mais il y a quelque chose d'intrinsèquement pervers sur la notion même de chanson chez Picola Naine. L'album est tout à la fois plein d'ironie et débordant d'affection. En fait, sa vraie dimension subversive est peut-être son impossibilité à concilier à la fois une réelle envie de s’ouvrir au grand public et la volonté d’aller toujours plus loin, telle une fuite, dans l’expérimentation et la déconstruction.
Chaque titre est conçu avec un soin remarquable et regorge de profondeur. Picola Naine explore des atmosphères tour à tour douces, âpres, chaleureuses, arides et organiques, et fait preuve d’une très grande inventivité, malgré les limites que le concept semblerait vouloir imposer. Il trouve autant de possibilités dans la chanson que lorsqu’il expérimente avec des machines ou sa guitare.
Bien que chacune des pistes de l'album soit minutieusement conçue, la fragilité de l’ensemble offre un contraste saisissant avec l’énergie, les arrangements débridés et les paroles extravagantes et inattendues.
Sur une base simple, il déploie chaque morceau et cherche l’endroit de la rupture. Il développe avec une compréhension instinctive des combinaisons étonnantes pleine de détails, des textures particulières et des cadres originaux. Sa recherche ressemble à une course sur un chemin labyrinthique dans un pays étrange, jusqu'au moment où l’on brise l’enceinte afin de pouvoir s'échapper… Mais jamais totalement, jamais définitivement.
Toute pudeur mis à part, cet album de Picola Naine réaffirme qu'il n'est pas seulement un musicien qui travaille sur la déconstruction (sans jamais sombrer dans la condescendante postmoderne), mais aussi un arrangeur avec un talent d’auteur-compositeur.
Il combine des éléments musicaux qui n'ont parfois rien à voir dans la structure des morceaux, ce qui peut au prime abord ne pas faire sens aux oreilles qui ne sont pas habituées. Sur le plan conceptuel, il serait bien sûr trop facile de voir Toutes les Rations… comme n’importe quelle autre expérimentation dans une longue lignée de déconstruction.
Il y a évidemment une tentative de relecture des orchestrations de la chanson française, et des textes qui touchent à un autre niveau, cependant, c'est d’abord un vrai travail d'amour, et son exubérance, sa créativité et son envie d'aller plus loin et de remodeler l'esthétique de la chanson est plus importante que bien des exercices intellectuels.
Toutes les Rations… demeure complètement accessible, mélodique, avec des paroles drôles, émouvantes et révélatrices d’une sensibilité unique qui réussi à créer, au fur et à mesure de ses albums, sa propre marque idiosyncrasique.


It’s always the best bet to expect the unexpected with Picola NAINE. Whatever the instrument he explores (vocals, guitar, piano, sampler ...), each project has its own identity, and bears his signature. TOUTES LES RATIONS... might be one of his most surprising bend: a trip in French songs.
But there’s something inherently perverse about the concept of song with Picola NAINE. The album is at once full of irony and full of affection. In fact, its true subversive dimension may be its inability to accommodate both a real desire to be listenable to a large audience and the will to go even further, as a leak, in experimentation and deconstruction.
Each title is made carefully and full of depth. Picola NAINE explores atmospheres from moment to moment sweet, bitter, warm, dry and organic, and he shows great inventiveness, despite the limits the concept would seem to impose. He found as many possibilities in the song as he experiments with machines and guitar.
Although each tracks on album is remarkable conceived, the fragility of the whole makes contrasts with the energy, unbridled arrangements and unexpected extravagant lyrics.
On a simple basis, each piece unfolds and seeks the location of the rupture. He develops an instinctive understanding of combinations full of amazing details, and textures and original spaces. His research looks like a run in a labyrinthine in a strange land, until you break the walls for escape ... but never completely, not for ever.
This album reaffirms Picola NAINE is not just a musician who works on deconstruction (without falling into postmodern condescension), but also an arranger with talent for songwriting.
He combines musical elements that may have nothing to do with the structure of songs, and at first it seems to don’t make sense to the ears. Conceptually, it would be of course too easy to see
TOUTES LES RATIONS... like any other experiment in a long line of deconstruction.
There is obviously an attempt to replay the orchestrations of French song, and lyrics that touch on another level, however, it’s first of all a true work of love, and exuberance, creativity and desire to go further and to redesign the aesthetics of the song is much more important than intellectual exercises.
TOUTES LES RATIONS... remains completely accessible, melodic, with funny lyrics, touching and revealing a unique sensibility that get to create, all along his albums, his own idiosyncratic mark.


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Picola NAINE : Compositions et tous les instruments (Compositions & all instruments)
Enregistré durant l'année 2009 (Recorded during 2009)
Graphisme (Design) : Picola NAINE

THO 008 - 08/2011
CD time 14:44

Picola Naine sur le Net :

Ordre & Progrès - INEMPLOYABLES



Au cours des dernières décennies, la Power Electronics s’est retrouvée noyée sous les suiveurs de Bennett et des innombrables groupes qui ont inondé le marché avec des disques remplis de bruits horribles, en continuant de mélanger de façon stérile les imageries et les propos de dominations, d’abus et d’abominations en tout genre.
Ordre & Progrès, qui apparaît un peu comme la collaboration inévitable et le point culminant de 25 années d’amitiés entre Elliot et U235, se positionne clairement vis-à-vis de tous ceux qui se sont nichés dans cette musique depuis 30 ans. Comme ils disent si bien dans leur texte :
« Nos thèmes de prédilection sont bien moins spectaculaires que ceux habituels de la Power Electronics mais procèdent d'un intérêt similaire pour la chosification de l'individu. Notre perspective est donc volontairement amorale et désengagée politiquement. Dans le même sens, l'usage du bruit par le groupe Ordre & Progrès ne doit pas être assimilé à celui d'arrière-garde de la contre-culture. Notre démarche est par ailleurs étrangère à toute idéologie de résistance culturelle. Nous n'entendons donc pas dissoudre des formes existantes en les brouillant mais créer de nouvelles formes par le bruit. »
Constitués de titres plutôt courts et percutants, Inemployables récupère la méthode du collage sonore à caractère industriel où les fréquences mutent, s’enfilent et se chevauchent de façon brutale et intense. Dans ces morceaux, le groupe semble chercher une approche qui se veut distanciée, mais qui reste agressive par les féroces manipulations sonores qu’ils opèrent. Une conversation, des voix menaçantes, et bien plus encore… Tout a un effet aliénant et transpire une désolation troublante. Le bruit que ferait une journée morne dans un bâtiment administratif, ou dans un hôpital, lorsque tous les médicaments sont épuisés.
Bien sûr, cela a l'effet escompté, et le groupe réussit assez bien : la musique est implacable, et nous broie. Et laisse l’auditeur effrayé d’une humeur sombre. Répulsif, mais dans le bon sens du terme : une écoute proprement angoissante.
Quelque part, ceux qui écoutent ce style musical aiment se faire du mal. Mais ils partent en connaissance de cause, et Inemployables est un peu la quintessence de ce qui constitue intrinsèquement cette musique, c’est-à-dire l’exploration des tensions entre l’auditeur et le son. Comment le faire ciller, et ébranler sa pensée et son libre-arbitre. L’asservissement. Et bien sûr, le doute. Car dans cette poisseuse agression sociale, tout se lit à travers les lignes. Qu’attendons-nous ?
« Obéir » vient de Obedire, qui vient lui-même de Oboedio, constituer de Ob- et de Audio. L’obéissance, c’est donc soumettre l’ouïe. Se soumettre par l’ouïe. Se soumettre à l’Ordre.
Elliot et U235 distillent toute l’oppression sociale pour nous en inoculer l’essence directement dans les oreilles. Une purge éprouvante. Inemployables est un peu un traité sonore sur les impasses de notre époque.
 « Les ethnologues ont inventorié les techniques musicales propres à intimider la tornade, à fouetter l’ouragan, à calmer le feu, à assommer la rafale, à semer la panique dans les pluies afin de les mener en tambourinant le débit, à attirer le troupeau dans son piétinement, à ensorceler la venue du fauve dans le corps du sorcier, à terrifier la lune, les âmes jusqu’à l’obéissance. (…)
Désensorceler nos sociétés de leur obéissance. Le goût de l’ordre et de l’assujettissement dans nos sociétés a tourné à l’hystérie. Les guerres les plus cruelles sont devant nous. Elles seront les contreparties de plus en plus effroyables, le paiement sacrificiel de la protection sociale, médicale, juridique, morale et policière des temps de paix. » P. Quignard, in La Haine de la Musique
Si vous êtes assez courageux pour écouter la chose, il est difficile de ne pas s'émerveiller devant l'ampleur de l'obsession et de la fascination. Cette fascination qui arrête le regard, au point qu’il ne peut s’en détacher. La fascination, c’est la perception de l’angle mort. Et elle s’observe du coin de l’œil.
Là où la musique populaire, presque comme une empreinte infantile, entraîne une surprenante adhésion, des fois contre notre volonté, la Power Electronics tient beaucoup plus du regret du chant des hommes. Aucune musique ne peut la dépasser dans sa noirceur et sa violence pétrifiante.
Elle est l’éclatante preuve que l’art n’a jamais été le contraire de la barbarie.
« Là où l'on veut avoir des esclaves, il faut le plus de musique possible. » L. Tolstoï
N.B. : A écouter aussi fort que possible.


During last decades, Power Electronics has been drowned by Bennett’s followers and many groups have filled the market with discs full of horrible noises, continuing to mix in a sterile way imagery about domination, abuse and abominations of all kinds.
Ordre & Progrès (Order & Progress), which appears much like the collaboration and the inevitable culmination of 25 years of friendship between Elliot and U235, is clearly positioned face to all people who are huddled in this music for 30 years. As they say in their presentation:
"Our themes are much less dramatic than those of Power Electronics but proceed from a similar interest in the commodification of the individual. Our perspective is deliberately amoral and politically disengaged. In the same vein, the use of noise by the Group Ordre & Progrès shouldn’t be equated with that of the rearguard alternative culture. Our approach is also unrelated to any ideology of cultural resistance. We do not dissolve existing forms by blurring, but create new forms by the noise."
Formed of short and sharp tracks, Inemployable recovers the sound collage industrial method where frequencies mutate, shove and overlap in brutal and intense way. In these pieces, the group seems to seek an approach that aims distanced, but still aggressive manipulation by the ferocious sound they make. A conversation, threatening voices, and much more... Everything has an alienating effect and sweat a disturbing desolation. The noise would be a dull day in an office building, or in a hospital, where all drugs are used up.
Of course, this has the desired effect, and the group has fairly successful: the music is relentless and we are crushed. And that leaves the frightened listener in a gloomy mood. Repellent, but in a good way: a scary listening.
Somehow, those who listen to this musical style likes to hurt themselves. But they know it and Inemployable is just the epitome of what inherently this music is: exploring the tensions between the listener and the sound. How stumbling and shaking his thought and free will. Enslavement. And of course, doubt. In this sticky social aggression, all is implied. What do we expect?
"
Obey" comes from Obedire, who has himself Oboedio, Ob- and -Audio. Obedience is submitting by our ears. Compelling by hearing. Submit to the Order.
Elliot and U235 distill all the social oppression for inoculate the essence to us directly into the ears. A tough purge. Inemployable is like a sound treaty about impasse of our time.
"Anthropologists have inventoried musical techniques good to intimidate the tornado, to whip the storm, to calm the fire, to knock out the squall, to scare the rain, for bring them into the drumming flow, to attract the flock in his trampling, to bewitch the coming of the beast in the the sorcerer’s body, to terrify the moon, the souls to obedience. (...)
Disenchant our societies of their obedience. The love of order and liability in our society has turned to hysteria. The cruelest wars do not happen yet. Counterparties will be more appalling, the sacrificial payment of social welfare, medical, legal, moral and police of peacetime."
Pascal Quignard, Hatred of Music
 If you are brave enough to listen this album, it's hard to don’t be marvelled in front of the extent of obsession and fascination. This fascination catches the eye, to the point that it cannot be detached. The fascination is the perception of the blind spot. And we have to observe it in a blink.
When popular music, almost like an infant trace, is surprisingly approved by people, sometimes against their will, Power Electronics becomes the regret of the singing of man. No music can overcome this one in the darkness and in its petrifying violence.
It’s the striking evidence Art has never been the opposite of barbarism.
"Where we want to have slaves, it should be more music possible." L. Tolstoy
Please play it as loud as possible.


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ELLIOT : Synthétiseur (Synthetizer)
U235 : Sampler

Compositions : Ordre & Progrès
Enregistré et Mixé entre Mars et Juin (recorded and mixed between March and June) :
Ordre & Progrès
Graphisme (Design) : U235
THO007 – 07/2011
CD Time : 30:42


Yann Lecollaire -ORGANUM



"Organum" : Figurant un immense orgue imaginaire d'une église à inventer. Grande polyphonie d'ensemble à vents se reflétant en plusieurs dimensions comme un seul sujet dans un "magic mirror". Enregistré en re-recording, "Organum" est aussi une réflexion sur la multiplicité harmonieuse des actes naissant d'une seule méditation. Cet ensemble abstrait, irréel, allant jusqu'à huit tuyaux à anches donne forme à des arches, des croisillons,  des porches,  des arcboutants, des clochers...

"Organum": Representing an immense imaginary church organ to be invented. Large wind ensemble polyphony reflected in several dimensions as a single subject in a magic mirror. Recorded with overdubbing, "Organum" is also a reflection about the harmonious multiplicity of acts arising from a single meditation. This abstract ensemble, unreal, up to eight pipes reed gives shape to the arches, braces, porches, flying buttresses and steeples...

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Yann LECOLLAIRE : Clarinette, clarinette basse, flûte, saxophone soprano (clarinet, bass clarinet, flute, sax soprano)
Benjamin CHAVAL : Batterie, machines (Drums, machines)
Sofyann BEN YOUSSEF : Basse électrique (Electric bass)

Compositions : Yann LECOLLAIRE
Enregistré et mixé en Mars/Avril 2011 (Recorded and mixed in March/April 2011) : 
Sofyann BEN YOUSSEF
Graphisme (Design) : Vincent CAPES
THO 006 - 04/2011
CD time 6:36


Lionel Garcin & Thomas Barrière – LES DANSEUSES



Les amoureux de la musique improvisée savent à quoi s'attendre. C'est la première collaboration enregistrée entre le guitariste Thomas Barrière et le saxophoniste Lionel Garcin. La rareté de la chose ajoute à l'excitation. Né durant les sessions autour du film de Rupert Julian « Le Fantôme de l’Opéra », ce disque compile les différentes prises enregistrées à cette occasion particulière sur la même séquence du film. Il y a de la qualité dans ces conversations, comme à chaque fois que de bons musiciens jouent ensemble, et il nous a semblé bon de les diffuser.
Partageant un amour inconditionné pour l'improvisation, et la musique de tous les coins du globe, ils ont chacun développé un langage musical aux confins des possibilités sonores qui surprend perpétuellement. L’un et l’autre ont passé beaucoup de temps à explorer et se parfaire techniquement, en faisant des bruits indicibles avec leurs instruments, et souvent ces bruits sont devenus indiciblement délicieux.
Mélangeant grincements, pincements, couinements, et quelques éléments mélodiques qui élargissent le vocabulaire de l'improvisation, la palette de sons de Lionel Garcin est tout simplement hallucinante.
Thomas Barrière accouche de sons vraiment étonnant avec sa guitare électrique, qu’il fait souvent sonner comme s’il y avait plus de deux musiciens (soit dit en passant, ce sont des improvisations live effectuées sans montage ni overdub).
Aucun d’eux ne sacrifie son individualité ou sa personnalité pour plaire à l'autre, car leur entente fait qu’ils sont d’emblée sur un terrain commun et se répondent…
L’improvisation libre n'est pas pour tout le monde (auditeurs ou interprètes), et il faut profiter de ces deux là, qui continuent d'étonner par leur indépendance et leur originalité.
Deux grands instrumentistes du monde expérimental qui plongent dans des vertiges télépathiques ! Le bruit a rarement sonné aussi juste.
Ecoutez ces enregistrements comme une histoire qu’on vous narre. Pas besoin d’avoir le film sous les yeux pour apprécier cette musique, car ils vous le racontent.

Improvised music lovers know what to expect. This is the first recorded collaboration between the guitarist Thomas Barrière and saxophonist Lionel Garcin. The rarity of the thing adds to excitement. Born during the sessions on Rupert Julian’s film "The Phantom of the Opera", this disc compiles the different takes recorded for this special occasion on the same part of the movie. There is quality in these conversations, as always good musicians play together, and we thought it need to share it.
With an unconditional love for improvisation, and music from all around the world, each has developed a musical language to the confines of sonic possibilities that perpetually surprised. They spent a lot of time to explore and to work technically, doing unspeakable noises with their instruments, and often these sounds have become unspeakably delicious.
Mixing grinding, pinching, squeals, and some melodic elements that expand the vocabulary of improvisation, the Lionel Garcin’s sound palette is simply amazing.
Thomas Barrière give birth to sounds really amazing with his guitar, he often sounded as if they were more than two musicians (by the way, these are live improvisations performed without editing or overdubbing).
They didn’t sacrifice their individuality or personality to please to each other, but they are immediately agreed on direction to take...
Free improvisation is not for everyone (listeners or performers) and must enjoy these both, who continue to amaze by their independence and originality.
Two great musicians in the experimental world take us into dizziness telepathic! The noise never sounded that right.
Listen to these recordings as a story. No need to watch the movie to appreciate this music because they tell you.

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Lionel GARCIN : Saxophone (Sax)
Thomas BARRIERE : Guitare (Guitar)

Musique improvisée réalisée sans boucle, ni sample, ni overdub pour un extrait du film « Le Fantôme de l’Opéra » de R. Julian (1927)
Released with no loop, sample, or overdub, for an extract of R. Julian’s “The Phantom of the Opera” (1927)

Enregistrement & mixage (Recording & Mixing) : Watson pour SCHNELL Prod.
Graphisme (Design) : Vincent CAPES
THO 005 - 04/2011
CD time 21:12


Lionel Garcin, Thomas Barrière, Sébastien Mazoyer & Benjamin Chaval –



Cette compilation de prises live réalisées sans overdub ni sample, s’est déroulée durant les sessions d’enregistrement des compositions de Yann Lecollaire autour du film de Rupert Julian « Le Fantôme de l’Opéra ». Toutes les pistes sont différentes prises d’improvisation libre sur la même séquence du film qui défilait sous leurs yeux.
Voici un brillant exemple de l’extraordinaire imagination de ces musiciens, où ils semblent incapables de ne pas avoir une foule d'idées au bout des doigts. Des gémissements, des miaulements, des grognements, des bruits qui s’entremêlent, d’étranges cris qui sortent des instruments… Alors que certains passages pourraient sembler être des agressions sonores, ces enregistrements sont cohérents, gracieux, et par moment, envolés et magnifiques.
Il est agréable et surprenant d’entendre dans ces performances comment ils s’écoutent et réagissent les uns aux autres. Ils peuvent soudain mimer ou distordre un plan sonore pour le porter à un autre degré : un bruit de saxophone qui réagit au bayan, ou un son de guitare qui fait penser à un crissement et aux lamentations du saxophone.
La combinaison de l'imprévisibilité de l’improvisation et le plaisir de se retrouver et de jouer ensemble les pousse à donner le meilleur d’eux-mêmes. Cette musique d'une autre dimension met en évidence la force et la sensibilité de ces jeunes musiciens.
Et, si nous en avions encore besoin, nous trouvons dans ces prises une preuve que Lionel Garcin est certainement l'un des saxophonistes les plus accomplis et les plus imaginatifs de sa génération.

These live recordings compilation is completely improvised and released without overdubbing or sample. It was recorded during sessions around Yann Lecollaire’s compositions for Rupert Julian’s film “The Phantom of the Opera”.  All tracks are different takes of free improvisation on the same sequence of the film which screened in front of them.
Here is a brilliant example of the extraordinary imagination of these musicians where they seem incapable to have not a lot of ideas under their fingers. Groans, mews, growls, noises, strange cries coming out of the instruments ... While some passages might seem to be noise disturbance, these records are consistent, graceful, and sometimes magnificent and beautiful.
It’s pleasant and surprising in these performances to hear how they listen and react to each other. They can suddenly mimic or distort a sound plan to bring it to another level: a saxophone noise reacts to bayan, or a guitar sound reminds a screeching and saxophone lamentations.
The combination of the unpredictability of improvisation and pleasure to get together and play leads them to give the best of themselves. This music from another dimension highlights the strength and sensitivity of these young musicians.
And if we still had need, we find in these recordings proof that Lionel Garcin is certainly one of the most accomplished and imaginative saxophonists of his generation. 

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Lionel GARCIN : Saxophone (Sax)
Thomas BARRIERE : Guitare (Guitar)
Sébastien MAZOYER : Bayan (accordion)
Benjamin CHAVAL : Batterie (Drums)

Musique improvisée réalisée sans boucle, ni sample, ni overdub pour un extrait du film « Le Fantôme de l’Opéra » de R. Julian (1927)
Released with no loop, sample, or overdub, for an extract of R. Julian’s “The Phantom of the Opera” (1927)

Enregistrement & mixage (Recording & Mixing) : Watson pour SCHNELL Prod.
Graphisme (Design) : Vincent CAPES
THO 004 - 04/2011
CD time 36:00

Mr Viande –MUSIQUE POUR JEUX




Poursuivant son exploration des textures sonores, Mr Viande continue d’utiliser intensivement le sampling, le circuit-bending, la cassette audio et les erreurs de programmations comme outils principaux de composition. Il dissèque les sons et les objets, et devient le révélateur de leur mémoire accumulée et refoulée. Agissant tel un médium, Mr Viande la libère, la laisse jaillir et s’exprimer, là où nous refusions de l’entendre et de la voir pendant si longtemps.
Véritable tempête sensorielle, « Musique pour Jeux » tente, en triturant nos tympans, de se creuser, à grands coups d’oscillations sonores, un chemin toujours plus loin dans notre psyché.
Bien loin d'être une simple surenchère aveugle de bruits horribles, « Musique pour Jeux » apparaît comme le reflet de la déliquescence de notre société moderne. Recherchant une limite de notre conception de la musique et des sons (quête de tout musicien de Harsh Noise abrasive), Mr Viande nous propose une symphonie puissante de bruits, qui pourrait bien être une bande-son pour l'Apocalypse.
Du bruit qui pense disait l'autre ?

Continuing his exploration of sounds, Mr. Viande still intensively uses sampling, circuit-bending, audio-cassette and program errors as main sources of composition. He dissects sounds and objects, and becomes the revelation of accumulated and repressed memories. Like a medium, Mr. Viande releases them, and let express them, when we refused to hear and see it for so long.
Real sensory storm, “Musique pour Jeux” (“Music for Games”) tries to dig, by sound oscillations, a path deeper and deeper in our psyche.
Not just a blind accumulation of horrible sounds, “Musique pour Jeux” appears as a reflection of the decay of modern society. Seeking the limit of our conception of music and sounds (searching of any Harsh Noise musicians), Mr. Viande proposes us a powerful symphony of noise, which could be an Apocalypse soundtrack.
Like Hugo said: a noise which thinks.

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Mr VIANDE : Samples, mélodies et productions (All samples, melodies and productions)

Graphisme (Design) : Vincent CAPES
THO 003 - 03/2011
CD time 43:20



Yann Lecollaire - MOUVE Vol.1


Avec « Mouve » (diminutif de « Mouvement », en référence directe aux mouvements d'une sonate ou d'une symphonie), Yann Lecollaire débute une série de compositions courtes qui peuvent être jouées en entier ou en partie, et dont l’ordre n’est pas déterminé. Mélangeant improvisations inspirées et compositions complexes, il déploie avec ces « Mouves » une musique remarquable et séduisante qui plonge ses racines dans la musique de chambre, le rock et le jazz contemporain.
Influencés par les modes de Messiaen, chaque « Mouve » est issu d'un processus particulier, soumis à un ensemble de règles et de postulats valables uniquement pour celui-ci. Elusifs, ils opèrent par successions d’étapes enchevêtrées en flux continu.
L’équilibre trouvé entre la rigueur des passages écrits et les improvisations insaisissables donne naissance à une œuvre lyrique et hypnotique d’une clarté étonnante.
Beaux, mystiques et sensibles, ces « Mouves » explorent avec passion les systèmes de variation d'un matériau et les ramifications qui composent l’unité de l’œuvre. Un ensemble fascinant dont le résultat est supérieur à la somme de ses parties.

With "Mouve" (nickname for "Movement" in direct reference to the movements of a sonata or symphony), Yann Lecollaire began a series of short compositions that can be played in whole or in part, and whose order is not determined. Mixing complex compositions and inspired improvisations, he spreads with these "Mouve" a remarkable and seductive music derived from chamber music, rock and contemporary jazz.
Influenced by Messiaen's modes, each "Mouve" arises from a particular process, subject to a set of rules and postulates valid only for this one. Elusive, they operate by a succession of steps in continuous flow.
The balance between the rigor of the written passages and improvisations creates a lyrical and hypnotic clarity.
Beautiful, mystical and sensitive, these "Mouve" explore with passion systems of variation of a material and the ramifications which compose the unity of the work. A fascinating set whose result is greater than the sum of its parts.

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Quentin MANFROY : Flûte (Flute)
Yann LECOLLAIRE : Clarinettes (Clarinets)
Eric BRIBOSIA : Claviers (Keyboards)
Benjamin CHAVAL : Batterie, Table électrique (Drums, Electric table)

Compositions : Yann LECOLLAIRE
Enregistrement (Recording) : Mathieu DUPONT
Mixage (Mixing) : Sofyann BEN YOUSSEF
Graphisme (Design) : Vincent CAPES
THO 002 - 03/2011
CD time 18:58



Yann Lecollaire - INCANTATIONS



Ecouter l'album / Listen to the album

Yann Lecollaire nous présente ici une série de compositions pour trois voix, trois chants intemporels inspirés par les motets de la Renaissance et le minimalisme, trois centres tonals équidistants se dévoilant avec ambiguïté par le 3ème mode à transposition limitée d'Olivier Messiaen.
Avec INCANTATIONS, les compositions de Yann Lecollaire, affirmant la quarte augmentée (le triton), tendent vers un état d'accomplissement de la conscience. Par de grandes vocalises lumineuses, figure de l'union et de l'équilibre, évoluant par réminiscence et souvenirs juxtaposés, ces courtes polyphonies, canons, mouvements parallèles et unissons embrassent  l'obscurité et la lumière, l'ancien et le moderne.
Composée pour une performance explorant les mondes de l'Alchimie et de la Magie, INCANTATIONS (et la performance FACE BOUC dont ce disque est la musique) est une invitation à un élargissement de la pensée, qui passe par l'exploration active et la découverte de nos potentialités. Une compréhension de nous-mêmes. Une compréhension plus profonde, plus obscure, intuitive. Celle des Mystères. Ceux qui sont et doivent rester des Mystères. Ceux qui ne sont pas fait pour être compris. Démêlés, peut-être. Ce sont les Mystères qui donnent naissance aux quêtes.

Yann Lecollaire presents us a series of compositions for three voices, three timeless singings inspired by the motets of the Renaissance and minimalism, three equidistant tonal centers coming to light with ambiguity by the 3rd mode with limited transposition of Olivier Messiaen.
With INCANTATIONS, Yann Lecollaire’s compositions, asserting the augmented quarte (the tritone), tend toward a state of achievement of consciousness. By brightest singings and vocalizations, figuring the union and the equilibrium, moving through reminiscence and juxtaposed memories, these short polyphonies, parallel movements and harmonies embrace the darkness and the light, ancient and modern.
Composed for a performance exploring the worlds of Alchemy and Magic, INCANTATIONS (and the performance FACE BOUC
whose this disc is the music) is an invitation to an extension of thought, which passes by the active exploration and the discovery of our potential. A deeper, darker, intuitive understanding. Understanding of the Mysteries. Mysteries have to remain Mysteries. They aren’t made to be understood. Maybe unraveled. Mysteries give birth to quests.

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Géraldine COZIER, Sarah KLENES, François VAIANA : Voix (Voices)
Benjamin CHAVAL : Table électrique, Percussions (Electric table, Percussions)
Delphine AUBY, Fabien DARIEL : Jeu (Play)
Yann LECOLLAIRE : Compositions
Vincent CAPES : Vidéo, Graphisme (Video, Design)

Enregistrement, mixage et mastering (Recording, mixing and mastering) :
Sofyann BEN YOUSSEF
THO 001 - 02/2011
CD time 23:34 - Video time 9:00